Créé en 2016, le projet Urban Parc avait été mûri dès 2015 par un trio d’associés co-gérants. Parmi eux, Caroline Pouget, architecte de formation, qui reprend aujourd’hui les rênes en tant que directrice opérationnelle. Jusqu’ici en charge de la gestion administrative, elle sera désormais aux commandes du quotidien du lieu, tout en poursuivant la vision commune bâtie au fil des années.
« Je me suis bien éclaté, j’en ai bien profité. C’était que du bonheur et j’ai envie de le transmettre à quelqu’un d’autre », confie Charlie Ruckly. « Mais rester à moitié n’aurait pas fonctionné. Il fallait un vrai pas de côté pour laisser la place. »
L’ADN d’Urban Parc, lui, reste inchangé. La volonté est claire : maintenir l’ouverture à la culture, à l’accueil du public, aux artistes et aux événements. Par exemple, « les vendredis soirs continueront comme avant ». L’ambition affichée est même d’aller plus loin, de renforcer la dynamique événementielle et culturelle, de proposer des projets plus construits, plus « pétris », avec une vision à plus long terme.
La passation, se veut fluide. Depuis 2016, les trois cofondateurs ont appris à fonctionner en coopération étroite. Cependant, en tant que directeur opérationnel, Charlie Ruckly était celui qui était en lien direct avec les différents interlocuteurs et artistes. Ainsi, la transition consistera également à transférer ces contacts à Caroline pour l’aider dans un premier temps à l’organisation de ces évènements.
Dans les mois à venir, l’accent sera mis sur la consolidation des partenariats existants, la création de nouveaux liens et le développement d’une programmation encore plus riche. « Il y a beaucoup de travail derrière chaque événement, rappelle Charlie. Mais notre envie, c’est de continuer à fédérer autour d’un mouvement collectif. »
Un nouveau chapitre s’ouvre donc pour Urban Parc, sous le signe de la continuité et du renforcement. Un passage de relais serein, au service d’un projet culturel devenu incontournable dans le paysage alésien.