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Née de l’initiative d’anciens élèves de l’option cinéma du lycée Jean-Baptiste Dumas à Alès, Les Films Invisibles s’attache à faire émerger des récits singuliers, à la marge des circuits classiques de diffusion. Pilotée par le producteur Boris Garavini, avec l’appui de Lila Fourchard, la structure navigue entre la production de courts-métrages de fiction, de documentaires et de séries. Parallèlement, certains de ses membres ont initié des actions d’éducation à l’image au sein de l’association La Vallée des Images.
Depuis sa création, Les Films Invisibles ont donné naissance à plusieurs œuvres remarquées, témoignant d’une identité cinématographique forte et engagée. En 2017, le court-métrage La Chair de Julien Noël, tourné dans les Cévennes, explorait avec finesse les liens complexes entre chasse, héritage familial et rapport à l’environnement.
L’année 2022 a marqué une nouvelle étape avec deux films particulièrement marquants : Marche à l’ombre de Laura Saulnier, une fiction sensible sur les migrants, et Kitana Time, réalisé par Louis Séchaud et Thomas Trichet, qui retraçait le voyage introspectif d’un jeune père en quête de sens en Inde.
Plus récemment, en 2023, la société s’est distinguée avec Knit’s Island, un long-métrage documentaire signé Ekiem Barbier, Guilhem Causse et Quentin L’Helgoualc’h. Le film propose une immersion saisissante dans un univers de jeu en ligne aux accents survivalistes, mêlant enquête de terrain, cinéma direct et expérimentations formelles. Ce projet ambitieux a marqué un tournant pour Les Films Invisibles, qui finalisent actuellement La Vraie Vie, une série documentaire produite pour ARTE et tournée en grande partie à Lamelouze et Vézenobres, dans le prolongement esthétique et thématique de Knit’s Island.
Dans la continuité de cette dynamique, l’équipe développe aujourd’hui un nouveau long-métrage documentaire réalisé par Léopoldine Stouvenot, consacré au rapport qu’entretient la jeune génération alésienne avec le passé industriel de sa ville — un projet à la croisée de la mémoire, de l’identité et du regard porté sur l’avenir.
La particularité des Films Invisibles et de La Vallée des Images réside également dans leur investissement auprès des jeunes. En parallèle des productions des Films Invisibles, La Vallée des Images multiplie les actions culturelles et les projets d’initiation au cinéma, avec une attention particulière portée aux publics adolescents.
C’est dans cette dynamique que l’association organise, du 16 au 18 juillet 2025, un atelier intitulé Le Studio cinéma, accueilli par le centre social Les Bancs Publics à Alès. Cet atelier gratuit, destiné aux jeunes de 13 à 17 ans, est développé dans le cadre du dispositif national Passeurs d’Images, qui promeut l’accès à la culture cinématographique pour tous.
Encadré par Léopoldine Stouvenot et Lila Fourchard, l’atelier proposera une immersion complète dans les coulisses de la création cinématographique. Il servira également à nourrir les repérages pour le prochain film de la réalisatrice, en allant à la rencontre de la jeunesse alésienne.
Pendant ces trois journées, les jeunes participants découvriront les bases du langage cinématographique à travers une série d’activités variées : visionnages de films pour stimuler l’inspiration, initiation aux techniques d’image et de son, écriture collective d’un scénario, jeu d’acteur, et tournage d’un court-métrage.
Cet apprentissage, à la fois exigeant et ludique, leur offrira l’opportunité de se confronter aux réalités de la fabrication d’un film, tout en développant leur créativité, leur sens critique et leur capacité à travailler en équipe.
Le court-métrage réalisé sera présenté au public en septembre 2025, lors d’une projection collective rassemblant plusieurs films issus des ateliers menés par La Vallée des Images pendant l’été. Une occasion précieuse pour les jeunes de vivre l’émotion du grand écran et de voir leur travail reconnu et valorisé.
En associant création artistique, ancrage local et transmission intergénérationnelle, Les Films Invisibles et La Vallée des Images poursuivent une ambition forte : donner la parole à celles et ceux qu’on n’entend pas, ouvrir l’univers du cinéma à tous, et offrir aux jeunes une véritable prise sur le monde à travers l’image.