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À la sortie de Saint-Jean-du-Pin, dans l’environnement bucolique du foyer communal, se tient chaque été un festival du rythme qui allie blues, jazz et rock dans une très agréable fraternité musicale et populaire.
Depuis plus de trente ans, le Festival du Rythme en Cévennes accueille des groupes français et internationaux pour deux soirées où les sons font bouger les corps et allumer les sourires.
« C’est un micro-climat de plaisir, synthétise Karine Lopez-Boulanger, l’adjointe à la Culture.
Un festival intergénérationnel, familial, où l’accueil est si chaleureux que nombre de spectateurs reviennent tous les ans ».
Créé par un groupe de copains, cette manifestation bâtie à l’origine de bric et de broc a acquis au fil des ans une certaine notoriété, au point d’attirer des gens de toute l’Agglo, mais aussi de Nîmes ou du Vigan. Il faut dire que des pointures du blues et du rock sont venues y jouer, comme Paul Personne, Marcel Zanini ou Bill Deraime. Excusez du peu…
Sous les étoiles du ciel cévenol, on se retrouve, on mange, on boit et on écoute de la bonne musique. Que du bonheur en somme. « C’est un évènement qui célèbre la musique en mettant à l’honneur la diversité musicale et les talents émergents, et où les artistes et les festivaliers peuvent se rencontrer pour partager leur passion » décrit Gaspard Di Rosa, chargé de la programmation musicale.
Vendredi 18 juillet, Banan’N Jug, un groupe féminin, ouvre le bal avec un set aussi joyeux que percussif. Quatre musiciennes multi-instrumentistes (banjo, ukulélé, washboard, contrebasse et glockenspiel) proposent un arsenal de sonorités qui naviguent entre jazz, calypso, fado et blues.
Suivent les Big Marteen’s, un sextet montpelliérain qui remet les années 50 au goût du jour. Leur groove puisé dans le rhythm and blues ou le rock and roll américain s’accorde parfaitement avec l’ambiance du festival : généreuse, dansante, populaire au sens noble du terme.
Puis vient Manu Lanvin and The Devil, tête d’affiche du festival. Figure du blues rock français, auteur-compositeur interprète et guitariste, Manu Lanvin mêle blues, rock et influences variées dans un style énergique et authentique qui se distingue par des textes poignants et une présence scénique captivante.
Samedi 19 juillet, le plaisir se prolonge avec Laurie and F., un trio qui joue sur des titres aux sonorités blues, rock, pop et country. Lui succèdera Que Tengo, un cocktail détonnant de musiques afro-latines et urbaines, où la cumbia et la rumba peuvent rencontrer le hip-hop et la puissance lyrique de la chanson. Enfin Toxic Frogs, un gang féminin de musiques celtiques punk rock, avec des influences psychédéliques, pour un style festif et explosif !
« Ce festival est une histoire de famille, reprend Karine Lopez-Boulanger. La population y est très engagée : une centaine de personnes de toutes générations participent à l’organisation, ce qui est considérable pour un village de 1 500 habitants ».
Que vous soyez amateurs de jazz, de folk, de blues ou de musiques du monde, le Festival du Rythme en Cévennes promet donc des moments inoubliables et une ambiance conviviale, idéale pour une sortie en famille ou entre amis.
D’autant que l’entrée est gratuite.
Vendredi 18 juillet :
Samedi 19 juillet :
Foyer communal – route de Générargues, Saint-Jean-du-Pin
Gratuit, en plein air
Tél. : 07 81 10 06 76
www.festivaldurythme.fr