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Propulsé par les acteurs culturels d’Alès Agglomération
par La rédaction du journal Alès Agglo & Mathis Orlandini
En seulement quatre éditions, cette manifestation est devenue un rendez-vous incontournable de la scène culturelle alésienne. Cette année, ce sont pas moins de 110 auteurs et 80 éditeurs qui seront présents sur le salon. Une quinzaine d’associations culturelles locales auront également un stand. Cet évènement s’adressant à tous les publics, une grande diversité de genres littéraires seront représentés, allant du roman à la bande dessinée. Les auteurs et spécialistes participant aux rencontres seront également présents au salon du livre, que l’on pourra retrouver sur le parvis du Cratère et dans le hall du théâtre.
Le directeur du festival Franck Belloir explique le choix de ce thème, qui porte aussi selon lui « sur le lien entre l’homme et la nature, les relations entre pays, le rôle de l’art… La thématique de l’intime est finalement bien plus large et complexe que ce que l’on pourrait imaginer ».
Les Passeurs de Livres proposeront donc au public d’explorer ces questions à travers une quarantaine de rencontres qui amèneront des auteurs et des spécialistes à s’exprimer sur ce thème. Ce festival dédié à la littérature et aux sciences humaines propose un modèle unique. Franck Belloir encore, nous explique l’ambition de cet évènement : « notre but est toujours de rendre les sciences, et particulièrement les sciences humaines, accessibles au plus grand nombre. C’est pourquoi vous ne retrouverez jamais une conférence à rallonge, mais plutôt des rencontres, des échanges et des débats entre des scientifiques et des écrivains de fiction, quel que soit leur genre. C’est aussi pour cette raison que nous nous appuyons sur des modérateurs, et notamment les “Jeunes Passeurs” qui s’investissent bénévolement ».
La présidente de cette édition, Marie-Hélène Lafon, est reconnue pour ses romans traitant du monde paysan et de la place qu’y a la femme. Quand elle parlait de son œuvre sur France Inter en novembre 2024, elle disait : « les livres que j’écris en viennent et s’en souviennent ». Son premier roman Le Soir du chien, en 2001, reçoit le Prix Renaudot des lycéens. Elle publie par la suite de nombreux romans et notamment Histoire du fils pour lequel elle reçoit le Prix Renaudot en 2020.
La marraine de cette édition, Camille Kouchner, vient présenter son premier roman intitulé Immortels sorti le 4 avril dernier. Elle avait publié en 2021 un récit autobiographique, La Familia Grande, témoignage important qui a levé le tabou sur la question de l’inceste. Son combat contre les violences sexuelles intrafamiliales a contribué à faire évoluer les lois sur la protection de l’enfance.
Il y aura, tout au long du week-end, un certain nombre de temps forts à ne pas manquer. Le jeudi 15 mai à 20h30 au Capitole, place de la Mairie, est organisé une rencontre entre le directeur du festival Franck Belloir, Hugues Pagan auteur de polar et ancien policier, ainsi que Patrick Baudot, écrivain et ancien patron du 36 Quai des Orfèvres.
Le vendredi 16 mai à 19h, se tiendra la soirée inaugurale où Marie-Hélène Lafon évoquera son œuvre et entamera une réflexion sur notre société et sur la notion d’intime, le thème du festival. La soirée inaugurale prendra la forme d’une discussion avec Jean Lebrun, bien connu des habitués du festival, ancien producteur à France Culture et France Inter notamment de l’émission « La Marche de l’histoire ».
Samedi 17 mai dans le hall du Cratère à 10h30, aura lieu une discussion entre Marie-Hélène Lafon, Camille Kouchner et Jean Lebrun.
Enfin la soirée de clôture, le dimanche 18 à 18h30, sera une discussion entre Jean Lebrun et Jean-Louis Ezine, l’homme derrière Pif Gadget, l’Express et surtout le Nouvel Observateur.
Parmi les autres évènements marquants de cette édition, Max Roustan dédicacera son livre autobiographique à l’occasion de sa publication, Max Roustan, l’Inattendu. Henry Mouysset et Christine Zanella-Savy animeront un échange avec lui dimanche 18 mai à 15h30 au Capitole, place de la Mairie. Ce moment fort permettra de lever le voile sur le parcours singulier du maire historique d’Alès, entre enracinement local et enjeux nationaux. Si la fusion entre un homme et un territoire existe au point de les rendre intimes, Max Roustan et Alès sont bien de ceux-là…
Itinérances s’associe également à l’évènement et propose la projection du documentaire Dansons tant qu’on n’est pas mort de Cécile Lateule, suivi d’un échange avec Marie-Hélène Lafon et Jean Lebrun. La projection, gratuite, aura lieu au Cineplanet samedi 17 mai à 13h30. Le film traite de l’émergence du geste créateur dans le processus d’écriture de la romancière Marie-Hélène Lafon. Toujours en chantier, elle se situe dans une recherche constante de la phrase, une élaboration acharnée de la tension textuelle. Entre commandes roboratives, annonce solennelle du prochain roman et nécessité de la « matière à gratter », le film suit les pas de la romancière à la recherche du prochain roman.
Par ailleurs, cette manifestation étant dédiée à tous les publics, une importante partie du programme est dédiée aux élèves de primaire, collège et lycée. Le festival propose même des rendez-vous pour les enfants avec leurs parents comme Philo Mino, un atelier de philosophie pour les tout-petits (4 à 6 ans) samedi 17 mai à 11h à la médiathèque Alphonse Daudet.
Enfin, pour prolonger les festivités, le samedi en soirée deux évènements (sur réservation) sont proposés, « les pétillantes ». En petit comité, ce sera l’occasion d’échanger avec quelques auteurs sur deux thèmes : « L’imaginaire et le rêve, la part de l’intime de l’homme ? » et « Dans l’intimité des artistes ».
06 99 64 46 55